samedi 15 mars 2014
mercredi 25 septembre 2013
vendredi 9 novembre 2012
mercredi 18 avril 2012
Le crépuscule des arrivants
du placenta idéologique des barons voleurs suprématistes
ont déployé leurs teintes uniformes
et,
comme des nuées radioactives,
se plient de tout leur désastre au commandement des éruptions solaires,
de la novlangue héritées des volontés
de ces premiers ancêtres du mensonge généralisé
leur modèle s'actualise.
Orientés vers les lucioles synthétiques
sortis de la chrysalide des bureaux de communication
Les êtres eurent comme simple réflexe
de s'abandonner à son obscure rationalisation
fille de l'irrationalité de la production
la luciférase alors récoltée
entretient encore la colorimétrie de leurs décisions
toujours plus grégaire
depuis l'ère
de leur révolution conservatrice
Recueillant sans conditions,
au creux de nos quotidiens
ce qui dilapide les possibilités de notre émancipation
nous prenons le train de nos conceptions
toujours en marche
et toujours nous chutons
aveuglés par les miroirs qui en constituent l'armature
Car ils ont fait main basse sur l'autonomie de nos âmes
tout en nous proposant lâchement de la libérer
des contraintes inhérentes à la vie sur cette Terre
La rentabilité forcenée braque
sur nos pauvres rétines affaiblies
le rayonnement de sa fusion préparée avec l'oeuvre
Otium et negotium se scindèrent
sur l'enclume du vortex hyperindustriel.
Ne laissant que l'agitation frénétique
des protozoaires
de la yaourtière à classe moyenne.
Autant que la magnificence de l'astre du jour nous cache
la réalité complexe de l'univers cosmique,
la flamboyance
des paradigmes trompeurs construits religieusement
dans la rythmique publicitaire et
utilisés par les chantres irresponsables du calvaire contemporain
nous masque la réalité de ses issues possibles.
Un astre colossal, irradiant tout de son insolente omniprésence,
auquel les siècles derniers nous a complètement aliéné,
voilà donc l'ennemi à faire tomber.
Ce n'est pas n'importe quel ennemi dont il est question ici
et les méthodes traditionnelles de lutte et de guérilla ne suffiront pas
à démanteler les mécanismes de ses injonctions.
Sun Tzu et Clausewitz ne mentionne pas de telles tactiques dans leur longue oeuvre
et c'est essentiellement par le grignotage incessant de nouveaux bouts de territoires
qu'il faudra se protéger de son aura aveuglante.
La grande entreprise
de prolétarisation des esprits qu'il engendre
ne pourra tomber à l'aide de coups d'éclats encore trop creux
et déliés des sagesses subversives
construites en parallèle de son ascension.
Le quotidien foudroyé par l'aliénation productiviste
manque encore d'espaces d'ombre pour se réinventer
Le masque qui combat contre le masque
est toujours partie de la même représentation
quelque soient les caractéristiques de son entrée
sur scène.
Les irradiations aveuglantes et destructrices du pouvoir traversent le spectre historique de la domination
La simple acceptation
obtenue par flatterie
ne suffit plus aux encadrements existants.
La coercition du modèle ne pouvant davantage puiser dans notre simple crédulité
pour nous faire accepter les modes de croissance mortifères,
des bataillons armés de nouveaux brevets sur le quotient hormonal contribuent dans cette phase terminale du spectaculaire intégré
à nous changer définitivement en ces crustacés sociaux,
dignes acteurs économiques
du crépuscule de l'esprit.
Leur immaculée conception nous métamorphose
en systèmes réflexes
tout en baignant dans l'acclamation des représentants contemporains de ce qui fut appelé les droits de l'homme.
Les stratégies du choc n'ont que trop abusé
de l'inconscient collectif,
sa nitescence
a coagulé en manichéisme.
Prenons le pouvoir de gueuler sans complexes que :
le modèle spectaculaire présent si scrupuleusement tissé soit-il n'est pas l'unique moyen de la liberté
mais l'unique réalité de la bêtise universelle.
Médiatiquement générée,
la révolte pulsionnellement infondée remplacera la digne conquête d'autonomie dans les champs alternatifs.
Et c'est à ce moment
qu'il faudra vraiment croire
aux actualisations des utopiques desseins.
La clarté spectaculaire
n'a que trop longtemps désiré et obtenu à bon compte cette guerre entre les hommes et à l'intérieur d'eux-mêmes.
Cette guerre festive du tous contre tous
et contre eux-mêmes
qui mène aux passages à l'acte destructeurs et à la mise à sac de ce qui reste de lucidité et de confiance,
reçoit encore toujours plus notre approbation larvaire,
contrainte par les résidus eugénistes des porcs qui en tirent des bénéfices.
Ces cochons truffiers ne dénichent pas simplement
de nouvelles pépites incandescentes de parts de marché
comme on voudrait facilement le croire
mais par la même action enfouissent surtout ce qui fait association,
les liens fragiles qui dépérissent de toute manière sous leur soleil.
Les malmenant ainsi, on perd de vue leurs origines,
on perd le sens aussi,
le sens de l'aporie
et de se rappeler inlassablement comme on nous le dit que
"cela à toujours été comme ça et qu'il est immature de penser pouvoir combattre cette fatalité."
C'est bien à ce moment
qu'émergera de l'échiquier d'autres prétendants lumineux
sans substance,
aveugles
et exaspérés par les premiers brandissant les armes radieuses
que ceux-ci auront subrepticement glissé dans leurs mains,
leurs donnant les moyens qui iront à l'encontre de leur fin.
C'est bien à ce moment
où l'épuisement absolu des paradigmes d'une époque
est atteint dans sa plus épaisse clarté
que les rôles se distribuent
et que la sensation que l'histoire se répète
ornera les projecteurs médiatiques qui redoubleront d'efforts oxymoriques
pour maintenir leur interminable journée de gloire.
La liberté court toujours devant
et c'est en s'arrêtant sur les petites victoires
que nous sommes forcés
de contempler
sa fuite.
dimanche 8 janvier 2012
jeudi 3 novembre 2011
mardi 1 novembre 2011
L’attention est une modalité de la conscience ; toute conscience n’est pas attentive, mais toute attention est consciente ; elle est ce qui saisit (et donc constitue) l’objet de la conscience. La vie de l’attention se situe entre les rétentions (la mémoire) et les protentions (le projet), elle est une attente de ce qui advient. L’attente n’est pas un réflexe ; autrement dit, l’attention est quelque chose qui se forme et qui forme. La formation de l’attention est toujours à la fois psychique et sociale ; en effet, l’attention doit s’entendre à la fois comme attention psychique et comme attention sociale, autrement dit, à la fois comme attention perceptive ou cognitive (« être attentif ») et comme attention pratique ou éthique (« faire attention », prendre soin).
Nul ne peut désormais l’ignorer, entre l’école qui cherche à produire de l’attention et l’industriei audiovisuelle qui cherche à la capter, il y a conflit.
http://arsindustrialis.org/attention
Customers are Unique but Predictable!
- Why do some people drink black coffee and others stick to tea?
- Why do some people turn the volume up and others turn it down?
- Why do some people prefer competitors’ products?
- Why do we sell less in this country?
The easy answer is: “it’s cultural”, or “it’s linked to emotions”, or “customers just buy because it’s a given brand”, or “it’s marketing”, or “customers are irrational”.
We discovered that people’s perception of products and services (via their taste buds, hair cells in the inner ear, rod and cone cells in the eyes, or skin sensors) is linked to their Hormonal Quotient® (HQ).
These exclusive findings are based on measurements and observations made since 2007— on over 2,500 people from more than 25 countries.
For instance, we know that Bob, system administrator, has a very testosterone driven Hormonal Quotient® (HQ). He enjoys clubbing, and cars. He can also spend a night playing poker or chatting. He has a great nightvision and perception of movements- always useful in gaming!- but a poor taste- pizza, whiskey and/or energy drinks are his best friends. Good news is that, as we understand why Bob behaves that way, we can anticipate his reaction to future products and services and develop the right mix.
http://derval.blogspirit.com/
dimanche 1 mai 2011
vendredi 29 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
Guy-Ernest Debord / Gil J. Wolman/ Mode d'emploi du détournement paru initialement dans LES LÈVRES NUES N.8 (MAI 1956)
jeudi 21 avril 2011
La société du tertiaire, portée par les industries de services ont apporté la possibilité aux gens de ne plus s’occuper eux-mêmes de tâches qu’il est bon de présenter systématiquement comme irritantes, fatigantes, ou pire, ringardes, la technologie et la sous-traitance en deviennent alors les clés et permet à l’individu de désapprendre à faire la cuisine, la mécanique, le nettoyage, et toutes sortes d’activités primaires. De fait, la libération du temps de cerveau disponible de consommateur y est sa malédiction, les laboratoires Derval de recherche d’applications sensitives et d’autres l’ayant bien compris, les alternatives à cette vie pulsionnellement porcine qu’ils nous imposent nous échappent.
vendredi 8 avril 2011
jeudi 7 avril 2011
dimanche 27 mars 2011
Par quels curieux stratagèmes aurions-nous pu faire de la servitude et de ses dérivés spirituels de l'histoire ancienne? Il est trop rare que le contrôle se satisfasse de la disparition des superstitions et des mythologies, il en est l'amical parasite et, sans son hôte porteur, un parasite ne survit que peu de temps. Le mal extrême n'a donc besoin ni de mousses, ni d'un climat particulier pour se propager, le mal radical n'en étant que l'ersatz fantasmé, un chapeau mythologique cachant les lames toxiques de cette amanite phalloïde.
lundi 21 février 2011
samedi 19 février 2011
samedi 5 février 2011
"L'instruction généralisée devait permettre à l'homme du commun de contrôler son environnement. A en croire la doctrine démocratique, une fois qu'il saurait lire et écrire il aurait les capacités intellectuelles pour diriger. Au lieu de capacités intellectuelles, l'instruction lui a donné des vignettes en caoutchouc, des tampons encreurs avec des slogans publicitaires, des éditoriaux, des informations scientifiques, toutes les futilités de la presse populaire et les platitudes de l'histoire, mais sans l'ombre d'une pensée originale. Ces vignettes sont reproduites à des millions d'exemplaires et il suffit de les exposer à des stimulis identiques pour qu'elles s'impriment toutes de la même manière. Il peut paraître abusif d'affirmer que le grand public américain doit la plupart de ses idées à une technique de vente en gros. Le mécanisme qui permet la diffusion à grande échelle des idées a pour nom propagande : soit, au sens large, tout effort organisé pour propager une croyance ou une doctrine particulière."
Propaganda _ Edward Bernays , éd. H Liveright 1928
jeudi 3 février 2011
La porte était ouverte, il suffisait de passer le pas. Au lendemain des premières horreurs du fonctionnement physique du tout-chiffré et de l'administrativisation sans limites, plus loin déjà des premières crises de l'idéologie productiviste, la banalité du mal se chargeait de son potentiel réflexif et la mise à jour de la compréhension du monde, organisé en sociétés industrielles, aurait pu s'améliorer, mais le miroir s'est brisé en mille fragments.
mercredi 19 janvier 2011
Les "tribu(s) prophétique(s) aux prunelles ardentes" comme les a anticipées Baudelaire sont priées de reconnaître que leur raison d'être n'est générée que par le mal radical, que le pouvoir démocratique de l'ordre mondial l'a bien cernée et qu'elle ne pourra plus défaire quoique ce soit sans que leurs rétines ne finissent par fixer le ciel sans lueur et dans un fracas de spasmes hérétiques.
vendredi 10 décembre 2010
"Mais Bernays cherche également dans les sciences sociales une justification (à prétention) scientifique de la finalité politique du travail accompli par le conseiller en relations publiques. Il la trouve dans l'adhésion d'une part importante des théoriciens des sciences sociales naissantes qu'il consulte et respecte à l'idée que la masse est incapable de juger correctement des affaires publiques et que les individus qui la composent sont inaptes à exercer le rôle de citoyen en puissance qu'une démocratie exige de chacun d'eux: bref, que le public, au fond, constitue pour la gouvernance de la société un obstacle à contourner et une menace à écarter."
Normand Baillargeon préface de propaganda de Edward Bernays
mardi 9 novembre 2010
Adoption/ Adaptation
Adaptation. Terme qui dérive d’« ad-aptare » qui signifie originellement rendre apte à ou ajusté à, joindre ou conformer.
Adopter. Terme qui dérive de « optare » qui signifie choisir.
L’opposition de ces deux termes vise à faire comprendre la nature de l’individuationi : celle-ci est une adoption bien plutôt qu’une adaptation. La problématique, aujourd’hui hégémonique, de l’adaptation (s’adapter à un milieui, s’y conformer) doit impérativement être complétée par celle de l’adoption (adopter son milieu, s’y inventer).
Dans une certaine mesure, la distinction entre adaptation et adoption rejoint celle de l’usage et de la pratique, tout comme elle rejoint celle de l’audiencei et du publici (voir exemple ci-dessous).
Individuation et adoption. Le « faire sien » qu’est l’adoption suppose une sélection, une participationi de ce qui adopte à ce qui est adopté. Toute individuation, en tant qu’elle est psychique et collective, est un processus d’adoption (il n’est pas de « je » qui n’adopte un « nous ») ; autrement dit, l’individuation humaine passe toujours par l’appropriation d’un « fond pré-individuel ». La santé d’une individuation se mesure à sa possibilité d’adoption (d’un mode de vie, d’une technique, de migrants, etc.).
Adaptationnisme. Simondon disait qu’il faut réformer tous les systèmes de pensée reposant sur l’idée d’adaptation, il invitait ainsi à comprendre que s’individuer ne peut pas signifier s’adapter à un milieu préexistant. Réformer l’adaptation c’est nécessairement réévaluer la question de la norme (cf. Friedmann, Canguilhem, Foucault, etc.). Actuellement, le vif débat institutionnel sur l’évaluation est le prolongement du débat scientifique sur la nature de l’adaptation (est-elle mesurable, quantifiable ?). L’adaptation est devenue une idéologie (que l’on peut qualifier d’adaptationnisme) qui nourrit, entre autres, un conservatisme politique (si on invoque l’adaptation comme seule solution, c’est pour asseoir l’idée qu’il n’y aurait pas d’autres alternatives au cours des choses) ou une incuriei médicale (est qualifié de « troubles de l’adaptation » tout ce qui ne rentre pas dans le moule[1]).
[1] « Troubles de l’adaptation ». Sans analyser ce terme par lequel on nomme certaines déviances comportementales, il convient de remarquer que face à l’incurie du DSM, on ne sait plus très bien qui, de l’industriei psychiatrique et pharmacologique ou des malades et des patients en puissance, est victime de « troubles de l’adaptation ». Il convient de repenser une politique du soin de l’âme qui prévient plutôt qu’elle ne guérit ces troubles présumés. Notre idée est qu’une telle politique est précisément, pour l’essentiel, une reconsidération de l’adaptation des esprits à ce qui détruit l’attentioni, à savoir l’industrie audiovisuelle aux mains du capital.
www.arsindustrialis.org
dimanche 7 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
jeudi 21 octobre 2010
mardi 19 octobre 2010
Appel à collaboration d'Iforex
« le véritable objet du débat ouvert par la crise, et sur la manière d’en sortir, est le dépassement du court-termisme auquel a conduit le consumérisme intrinsèquement destructeur de tout investissement véritable – c'est-à-dire d’un investissement dans le futur – ce qui s’est traduit systémiquement, et non accidentellement, par la décomposition des investissements en spéculation. » B.Stiegler
jeudi 30 septembre 2010
"Donnons de la valeur à l'eau potable"
mardi 14 septembre 2010
4.4. La société consumériste s’est imposée en développant et en exploitant systématiquement les industries culturelles, qui constituaient de nouvelles formes d’hypomnémata. Ces mnémotechnologies industrielles sont entrées en concurrence avec l’hypomnématon alphabétique, et ces industries de programmes(radio et télévision) sont entrées en concurrence avec les institutions de programmes(scolaires et universitaires). Il en a résulté une dévalorisation de la tradition de pensée qui était la matrice du savoir vivre occidental : celle du logoset de ce que nous appelons encore la raison, régie par les contraintes formelles de la théorie. La raison s’est trouvée remplacée par la rationalisation(aux sens de Weber, Adorno, Marcuse et Habermas).
Les hypomnémataanalogiques et électroniques, monopolisés par les structures industrielles, inaccessibles aux pratiques individuelles, et massivement soumis à l’opposition entre producteurs et consommateurs, n’ont pas donné lieu à une réélaboration des formes de savoir-vivre. Ils ont au contraire servi à leur destruction, et à leur remplacement par les prescriptions du marketing à travers les industries de programmes, tout en affaiblissant les formes issues de l’époque où le livre et ses institutions innombrables structuraient les formes de savoirs – en particulier dans la démocratie moderne et post-révolutionnaire.
4.5. L’hypomnématon numérique qui est apparu à la fin du XXè siècle permet de dépasser cet état de fait. Mais comme tout hypomnématon, c’est d’abord un pharmakon : il requiert l’invention, l’institution et la transmission de pratiques de soin qui sont aussi des techniques de soi et des autres, comme le rappela Michel Foucault. Or, le marketing, principale fonction de l’économie dans une société consumériste, s’est immédiatement emparé de ces hypomnémata, qui sont aussi des technologies relationnelles8, d’une puissance extrême, et à travers lesquelles les marques tentent de perpétuer et même d’intensifier et de démultiplier les modèles comportementaux toxiques et typiques du consumérisme, au moment où les industries culturelles qui en avaient été les vecteurs historiques sont entrées en déclin – la socialisation des technologies numériques étant ainsi accomplie essentiellement par le côté empoisonnant et pulsionnel de ce pharmakon.
extrait du nouveau manifeste d'Ars Industrialis http://arsindustrialis.org/manifeste-2010
dimanche 8 août 2010
A propos des métaphores cannibales...
En posant son équation sinistre : nègres = chicanos = jazz = marijuana, M. Hearst découvre que l'on peut amplifier l'effet bien connu du bouc émissaire en mettant les "bêtes noires" en série, comme des piles électriques, le signe = possédant ici le pouvoir de faire détester n'importe quoi n'importe comment _ la haine peut tout ronger en se multipliant par bouture...
Gilles Châtelet _ Vivre et penser comme des porcs
dimanche 4 juillet 2010
Le caddie type se compose des produits les plus souvent rencontrés dans les caddies des clients en sortie de caisse (lessive, eau minérale, etc..).
C’est l’équivalent du panier type pour les grandes surfaces. Pour les sites Internet marchands il est également possible de parler également de caddie type ou de caddie virtuel type.
mardi 29 juin 2010
"Échangerais cynisme mercantile permanent contre larmes de crocodile d'occasion" : telle est la devise de la yaourtière, car nous savons maintenant, depuis l'affaire Diana, qu'il n'est même plus nécessaire de jouer ou de chanter pour devenir une superstar et qu'il suffit de divorcer ou de respirer pour faire pleurnicher un million d'hommes.
Gilles Châtelet_ Vivre et penser comme des porcs
vendredi 4 juin 2010
mardi 1 juin 2010
Télécratie
"La manipulation consciente, intelligente, des opinions, et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. Nous sommes pour une large part gouverné par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent
nos esprits, forgent nos goûts, nous soufflent nos idées. C'est là une conséquence logique de l'organisation de notre société démocratique. Cette forme de coopération du plus grand nombre est une necessité pour que nous puissions vivre ensemble au sein d'une société au fonctionnement bien huilé."
Edward Bernays, neveu de Freud, père du marketing et théoricien du capitalisme consumériste.
lundi 31 mai 2010
Apport de couverture
Code de tracking
mercredi 12 mai 2010
mardi 11 mai 2010
Client actif
Un client est considéré comme actif lorsque sa dernière commande ou son dernier achat est suffisamment récent. La limite fixée pour qualifier un achat de récent dépend de l’entreprise et de son secteur d’activité. Le fait de concentrer certaines actions marketing sur des clients actifs permet d’assurer un minimum de réactivité et de maintenir les coûts de transformation. Certaines actions de réactivation avec une offre forte peuvent être réservées aux clients inactifs.
reste dans sa nature celui qui ne désire que les choses simples et non altérées. Ainsi la première
raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Voilà ce qui arrive aux plus braves chevaux qui
d’abord mordent leur frein, et après s’en jouent, qui, regimbant naguère sous la selle, se présentent
maintenant d’eux-mêmes sous le harnais et, tout fiers, se rengorgent sous l’armure.
Ils disent qu’ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu’ils sont
tenus d’endurer le mal, s’en persuadent par des exemples et consolident eux-mémes, par la durée,
la possession de ceux qui les tyrannisent.
Discours de la servitude volontaire, Etienne de la Boétie, 1547
lundi 10 mai 2010
Clic forcé
Dans le domaine de la publicité sur Internet, le clic forcé désigne un clic sur un bandeau ou un lien texte qui n’est pas spontané mais obligatoire pour valider une action ou obtenir une information. Les sites de loteries sont des producteurs de clics forcés dans la mesure où le joueur doit cliquer sur un bandeau pour valider une grille. Dans de nombreux cas, le clic forcé a une valeur publicitaire moindre que le clic spontané.
jeudi 6 mai 2010
tous deux allaités au même lait.
L’un était engraissé à la cuisine, l’autre habitué à courir les champs
au son de la trompe et du cornet.
Voulant montrer aux Lacédémoniens que les hommes sont tels que la culture les a faits,
il exposa les deux chiens sur la place publique et mit entre eux une soupe et un lièvre.
L’un courut au plat, l’autre au lièvre. Et pourtant, dit-il, ils sont frères !
Celui-là, avec ses lois et son art politique, éduqua et forma si bien les Lacédémoniens que
chacun d’eux préférait souffrir mille morts plutôt que de se soumettre à un autre maître que la loi et la raison.
Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1549
lundi 3 mai 2010
jeudi 29 avril 2010
Il y a dix-huit mois en effet, au lieu de subordonner son sauvetage des banques en perdition à une prise de participation dans leur capital, laquelle ensuite aurait pu être revendue avec un joli bénéfice, le gouvernement français a préféré leur consentir un prêt à des conditions inespérées... pour elles. Vingt milliards d'euros de gagnés pour leurs actionnaires, c'est presque autant que le déficit de la Sécurité sociale l'an dernier (22 milliards d'euros). Et quarante fois le montant de l'économie annuelle réalisée par l'État lorsqu'il ne remplace qu'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.
Le rétablissement électoral du Front national, et plus généralement de l'extrême droite en Europe, n'est pas tout à fait étranger à cette distribution de l'attention publique entre la poutre des polémiques subalternes qu'on enflamme et la paille des sujets prioritaires dont on prétend qu'ils sont trop compliqués pour le commun des mortels. Le fiasco des élections régionales derrière lui, M. Nicolas Sarkozy va s'attaquer à la "réforme des retraites". L'enjeu social et financier étant considérable, on sait déjà que le gouvernement français s'emploiera à distraire la galerie en relançant le "débat sur la burqa".
Riposte à cette manoeuvre n'impose certainement pas de s'enfoncer sur son terrain boueux en donnant le sentiment de défendre un symbole obscurantiste. Encore moins de taxer de racisme les féministes -hommes et femmes- qui légitimement le réprouvent. Mais comment be pas juger cocasse qu'une droite qui a presque partout associé son destin à celui des Églises, du patriarcat et de l'ordre moral se découvre soudain éperdue de laïcité; de féminisme, de libre-pensée? Pour elle aussi, l'Islam accomplit des miracles!
En 1988, M. Georges H. W. Bush succéda à Ronald Reagan après une campagne d'une démagogie insigne, au cours de laquelle il réclama que soit criminalisé le fait de brûler la bannière étoilée -un acte commis entre 1 à 7 fois par an... Avec le courage qu'on imagine, plus de 90% des parlementaires américains adoptèrent une disposition répressive allant en ce sens- laquelle fut annulée par la Cour suprême. Au même moment éclatait l'un des plus grands scandales de l'histoire économique des Etats-Unis, celui des caisses d'épargne déréglementées par le Congrès, que des aigrefins avaient pillés, enhardis par des sénateurs dont ils avaient financé les campagnes. En 1988, nul ou presque n'avait évoqué le péril d'une telle arnaque, bien qu'il fût déjà connu. Trop compliqué, et puis la défense du drapeau occupait les esprits.
Le contribuable américain a payé 500 milliards de dollars le scandales des caisses d'épargne. On découvrira bientôt ca que cache réellement la "burqa". Et combien cela coûte.
Serge Halimi Le monde diplomatique
(1) D'après un calcul, étrangement précis, de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)
dimanche 25 avril 2010
acheteur exclusif
mardi 20 avril 2010
Client inactif
Un client est considéré comme inactif lorsque sa dernière commande ou son dernier achat présente une certaine ancienneté. L’ancienneté retenue pour qualifier un client d’inactif dépend de l’entreprise et de son secteur d’activité. Le client inactif peut être écarté de certaines actions marketing ou être spécifiquement visé par certaines actions de réactivation avec une offre de reconquête.